L’étude béton
Le 7 juillet 2018, après 1 mois d’attente nous recevons ENFIN, les résultats de l’étude béton, par email puis par Lettre recommandée avec accusé de réception(le même jour).
Première constatation : Le rapport est incomplet. Il manque 2 pages : celle des recommandations et la conclusion.
Nous demandons donc à l’expéditeur AST de nous adresser l’intégralité du rapport que nous recevrons le 10 juillet 2018.
PROBLEME
Rappelons que cette étude béton à été commandée par AST dont l’objectif est le suivant :
Nous avions contesté la réalisation des fondations, qui ne respectaient ni l’étude de sol, ni le DTU. Nous avons dû faire appel à un expert qui a confirmé que celles-ci n’avaient pas été réalisées dans les règles de l’art et ne respectaient pas les recommandations de l’étude de sol mis à part la largeur des semelles.
ANALYSE DU RAPPORT
- Nous constatons que le technicien a fondé son analyse à l’aide de 3 documents en plus des relevés sur le terrain :
- Le plan d’exécution du 25 octobre 2016, et non celui du 3 novembre 2017 qui est définitif. Nous espérons qu’il ne commettront pas l’erreur de fournir les mauvais plans aux sous-traitants pour la construction de notre maison. Il ne manquerait plus que ça!
- Le rapport de notre expert,
- L’étude de sol G2AVP réalisée sur l’implantation précédente qui a été refusée par la Mairie.
Il n’y a aucune référence aux photos des fondations avant coulage du béton, alors que TOP DUO AST nous avait confirmé les lui avoir transmises.
Nous pouvons donc confirmer qu’il n’avait pas tous les éléments en main pour juger de la solidité des fondations. Notamment vérifier que les ferraillages (chaînages) ont été correctement assemblés.
Voilà, la raison pour laquelle nous lui avions proposé nos photos.
ANALYSE DES FONDATIONS
* Que dit le rapport? *
Conclusion :
- L’étude de sol réalisée sur l’ancienne implantation à un point de sondage en commun avec celle actuelle.
- 1 ou 2 autres sondages doivent être réalisés par TOP DUO AST GROUPE pour s’assurer de la qualité du sol (retrait gonflement des argiles aléa fort) et du type des fondations à adapter à celui-ci,
- La pose d’un drain en périphérie du terrain est nécessaire,
- Absence de béton de propreté qui selon le Technicien « ne sert qu’à nettoyer« .
Il sert surtout à s’assurer que l’assainissement du fond de fouille (pas d’eau, pas de glace) soit correcte avant le coulage du béton (ce qui n’était pas notre cas, vu qu’une partie des rigoles ont été réalisées 48h avant le coulage du béton et qu’il avait de l’eau dans le fond). mais aussi pour garder une forme plane à même le sol et éviter tout risque de pollution par les terres. A défaut, il doit être remplacé par un film de polyéthylène. Ces précautions évitent de mettre en péril la stabilité de l’ouvrage.
Il fait bien de préciser que « ces sondages doivent être établis par un GÉOTECHNICIEN et non pas par l’entreprise du gros oeuvre« .
Qu’en pense TOP DUO AST Groupe?
POSITION DU CONSTRUCTEUR
Notre constructeur a joint une lettre au rapport dans laquelle il nous dit clairement qu’il refuse de réaliser une seconde étude de sol car celle-ci n’est pas obligatoire.
« En revanche, le conseil de XX( la Sté étude béton) de réaliser des études de sol complémentaires ne présente aucun caractère obligatoire et nous tenons à vous rassurer sur la solidité des ouvrages réalisés ( notamment, vous constaterez la qualité des enrobages de béton qui ont été observés). »
TOP DUO AST et son Responsable du centre technique en constante contradiction
Ah oui? Ce n’est pas se qu’ils nous disaient l’année dernière au travers de leur LRAR du 12 septembre 2017 :
« …Il s’avère que suite à cette modification (implantation), il est nécessaire de faire un relevé complémentaire dont vous trouverez les modalités ci-jointes…
Au vu de ces éléments, nous vous informons que conformément à votre contrat de construction nous suspendons le délai d’ouverture de votre chantier …«
Résultat : Notre chantier à commencé 2 mois après la réalisation des conditions suspensives et non 1 mois après, comme convenu dans notre CCMI.
Notre constructeur jugeait nécessaire de faire une étude de sol complémentaire que nous avons refusé de payer étant donné que nous avons signé un CCMI qui est à « prix ferme et définitif« . Face à notre refus de la payer, TOP DUO AST a refusé de la prendre à sa charge et s’était engagé à suivre l’étude de sol initiale.
*Avenant 5 correspond à des semelles 40×40 eu lieu des 60×60 recommandées par étude de sol.
NOTRE POSITION
Tout était déjà indiqué dans le rapport de notre expert. Nous n’avons rien appris de plus, à part la nécessité de faire une seconde étude sol.
Vu que le technicien « étude béton » n’a pu se rendre compte de la qualité des fonds de fouilles avant coulage du béton, contrairement à notre expert, nous estimons qu’il manquait d’information pour juger la solidité des fondations. De plus, s’il recommande de faire 1 ou 2 autres sondages pour s’assurer de la nature du sol et l’adaptation adéquate, c’est bien pour une raison.
Nous adressons une LRAR à notre constructeur afin de lui rappeler qu’il est seul responsable de continuer le chantier en l’état et que si des malfaçons liées à l’absence de prise en compte de toutes les recommandations, apparaissaient, nous n’hésiterons à demander la destruction, reconstruction partielle ou totale de notre maison.
QUELLE EST LA SUITE?
Dans le courrier susnommé, TOP DUO AST nous informe que notre chantier reprendra « courant juillet« . OUI mais encore?
Le 12 juillet 2018, nous adressons un email au siège social afin d’avoir une date précise en faisant part de notre souhait d’être présents le jour J.
Au 15 juillet 2018 , nous n’avons pas de réponses.
Ce sont bientôt les congés annuels et notre constructeur n’a pas l’air très pressé de reprendre notre chantier. Nous qui pensions que le vide sanitaire serait monté laissant la dalle du rez-de-chaussée sécher 24 jours (mois d’août) conformément au DTU. Et bien , nous avons trop rêvé!
* Bouchage des trous *
Nous espérons voir quelle méthode notre constructeur compte adopter pour boucher ces trous.
CONSEIL : Si votre constructeur refuse de suivre les recommandations des expertises, études en tout genre … , notifiez lui par écrit (LRAR) qu’il est seul responsable de continuer le chantier en l’état et informez le garant de la situation.
En cas de malfaçons, désordres futurs, vous serez protégés et le garant ne pourra pas nier en avoir été informé.
Bonjour
J’aimerais sincèrement que nous puissions échanger sur vos problèmes de construction…
J’ai fais appelle à ast… c’est un cauchemar depuis 1 an.